Elles correspondent avec la tête du Conseil fédéral
Deux élèves de l’école
appliquent
spontanément
l’éducation citoyenne
Inquiètes pour la forêt amazonienne
Ce printemps, découvrant sur le petit écran des images de la forêt amazonienne en feu, et apprenant que des entreprises basées en Suisse sont impliquées dans ce massacre qui la bouleverse, Maéva Huguelet en parle en classe, convaincue qu’elle doit agir. Lauriane Bourgeois partageant son inquiétude et son besoin d’engagement, les deux jeunes filles proposent une action dans le cadre des projets personnels que leur classe est invitée à mener à la rentrée particulière du 11 mai dernier.
Sitôt dit, sitôt fait : avec l’aide de leur enseignante, elles découvrent que Simonetta Sommaruga est bel et bien la présidente « du pays », et non Alain Berset comme elles le pensaient en cette période covidienne… Dans leur lettre manuscrite, qu’elles postent le 12 mai, Maéva et Lauriane demandent à sa destinataire de tout faire pour que les sociétés et les individus de Suisse cessent de participer au massacre de la forêt amazonienne.
Touchées par la réponse
Deux semaine plus tard, une réponse est arrivée, signée d’une porte-parole et qui remercie les deux écolières de leur engagement, et leur donne raison dans leur conviction qu’il faut préserver la forêt, amazonienne ou autre. Ce courrier les invite à ne pas perdre leur volonté d’agir et à garder à l’esprit que chacun, à son échelle, peut faire quelque chose pour que la situation s’améliore sur le front de l’environnement.
Et de souligner que la présidente de la Confédération attache une grande importance à la protection de la forêt et à la préservation de l’environnement en général.
« Cette réponse est très sympathique, bien écrite. Elle montre que la présidente de la Suisse a pensé à nous et exprime même de l’amitié », affirment d’une même voix Lauriane et Maéva.
Non sans souligner qu’elles n’étaient surtout pas certaines de recevoir une réponse. « Nous savions que Simonetta Sommaruga ne peut pas répondre personnellement à tous ses courriers, elle y passerait sa vie. »
Deux colibris…
Maéva et Lauriane ne s’arrêteront pas en si bon chemin, dans leur préoccupation pour l’environnement. « Nous devrions arrêter de consommer des produits contenant de l’huile de palme », et notamment une certaine pâte à tartiner appréciée de tous les enfants… « Aujourd’hui déjà, lorsque nous nous promenons ici, dans nos forêts, nous ramassons les déchets et portons secours aux animaux et aux insectes en difficultés », relatent-elles. Et de s’exclamer : « Si seulement on cessait de déverser dans les cultures des pesticides et d’autres poisons ! »
Elles évoquent l’histoire étudiée en classe et le parallèle est évident, avec ce petit colibri qui jette de minuscules gouttes d’eau sur un incendie, appelant tous les colibris à faire de même. Souhaitons à Maéva et Lauriane de mobiliser autour d’elles quantité de colibris et, surtout, de ne jamais perdre leur volonté d’agir !
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