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Un oiseau réellement extraordinaire

01.04.2025 | Nouvelles du conseil

Un martinet installé dans un nichoir (photo Alain Georgy)

Le Martinet noir, Apus apus de son nom latin, est un représentants réellement extraordinaire de la gent ailée indigène. Avec ses ailes effilées en faucille, qui lui confèrent une envergure d’environ 40 centimètres et une silhouette unique, cet acrobate du ciel atteint des pointes de 200 km/h.

Sous nos latitudes, où il ne passe pas plus de trois mois (de mai à juillet), cet oiseau élève sa progéniture (un, deux ou trois petits, exceptionnellement quatre) et anime les soirées d’été par ses cris et se escadrilles admirables.

Leur maturité sexuelle n’étant atteinte qu’à trois ans, les jeunes martinets passent chez nous un temps plus court (quelques semaines), durant leurs deux premiers étés en vol. Et c’est surtout eux, ces individus immatures, que l’on peut admirer dans ce qui nous apparaît comme de joyeux et acrobatiques jeux de vol, entre nos toits, au-dessus de nos agglomérations, puis tout à coup très haut dans le ciel, en groupe expressifs.

Un martinet installé dans un nichoir (photo Alain Georgy)

Deux à trois ans sans se poser !

Particulièrement remarquable : le jeune martinet qui quitte son nid, après environ 42 jours à être nourri par ses parents, s’en va immédiatement dans les hauteurs du ciel et y restera en permanence durant au minimum deux ans et souvent trois ans. Sans jamais se percher -les pattes du martinet ne lui permettent que de s’agripper, mais pas de se tenir debout sur une branche, sur un fil ou sur le sol –  , ce juvénile va partir très rapidement jusqu’en Afrique, pour y passer un premier hiver. Les deux étés suivant sa sortie du nid, il passera une période assez courte chez nous, à voler, chasser, jouer, se développer. S’il a trouvé un/e conjoint/e, le martinet se reproduira au plus tôt lors de son 3e été en vol. Et c’est à ce moment-là qu’il se posera enfin, dans une anfractuosité ou plus probablement dans un nichoir.

 

Un moment crucial

Incapable de s’envoler depuis le sol (sauf conditions exceptionnelles de dégagement et de forme physique), le martinet est condamné à mort lorsqu’il tombe, pour une raison ou une autre.

Aussi les jeunes n’ont-ils qu’une chance, lorsqu’ils sortent de leur nid : il leur faut absolument trouver la bonne trajectoire, le bon « couloir de vol » pour que leurs tout premiers coups d’ailes leur permettent de gagner immédiatement de la hauteur.

Les observations révèlent que souvent, les jeunes prêts à l’envol passent plusieurs jours à scruter leur entourage, à se pencher hors du trou, avant de se lancer enfin.

 

Des bandes-son pleines de martinets !

Etonnement, le martinet est très peu connu de la population en général. Il est très souvent confondu avec l’hirondelle et sa biologie exceptionnelle échappe à la majorité de gens.

Or d’une part il vit très près de nous durant ses trois mois annuels sur notre continent, et d’autre part il est omniprésent sur les écrans : lorsqu’ils veulent donner une impression estivale en milieu habité (et souvent par erreur même hors saison), les créateurs de bandes audio, pour les films et autres séries, utilisent les cris des martinets dans les ciels urbains.

 

Favorisez les insectes !

Très grand mangeur d’insectes, et en particulier des moustiques qu’il dévore en vol -lorsqu’il ne les collecte pas au fond de son cou pour en faire une boulette déposée ensuite dans la gorge de ses jeunes-, le martinet souffre d’un manque d’habitat et apprécie donc hautement les colonies que le CEPOB, Cormoiseaux, d’autres associations et des privés mettent à sa disposition dans nos agglomération.

Mais un autre et très grave danger plane sur cet oiseau emblématique : la diminution des insectes, due à de nombreux facteurs humains.

Aussi est-il capital que nous fassions, tous, des efforts pour favoriser les insectes en général, dans nos jardins, sur nos balcons et même nos fenêtres. En cultivant des espèces indigènes de fleurs, de buissons et d’arbres favorables aux insectes, nous apportons par extension une aide directe aux oiseaux et notamment au Martinet noir.

Pensez-y ! | CEPOB ET CORMOISEAUX

 

*Vous trouvez un martinet à terre (ou dans une cavité de votre toit) ? Ne le lancez surtout pas en l’air ! Apportez-le au plus vite dans une station de soin (par exemple Cormoiseaux, à Cormoret, 079 174 97 07), après l’avoir mis dans un carton ou une boite, sur du papier WC/de ménage ou un chiffon !

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